ADESSA-MALI est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) fondée par des ressortissants des Cercle de Kéniéba, Kayes, Kangaba, Bougouni, Yanfolila,
Kolondiéba et Kadiolo.
L'ONG est signataire d' Accord Cadre No 001477 ADESA avec le Gouvernement de la République du Mali
Qui sommes-nous?
Nous sommes un groupe de ressortissants de zones minières, composé de :
- Juriste professionnel
- Médecin
- Diplomate
- Gestionnaire/Financier
- Officier des Forces de Sécurité
- Administrateur Civil
- Ancien élu
Que faisons-nous?
Nous promouvons le droit du citoyen et contribuons à l'amélioration des conditions de vie et de travail dans les zones minières.
Ce que nous projetons de faire... |
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Me Sylvain Makan KEITA
Président Fondateur
Communautés des zonnes minières,
Partenaires publcs et privés de l'ONG ADESSA-MALI,
Depuis 2013 des ressortissants des zones minières et d’orpaillage des cercles de Kéniéba, Kayes, Kangaba, Bougouni, Yanfolila, Kolondiéba, et Kadiolo, se sont mis ensemble, pour apporter des réponses aux préoccupations des communautés desdites zones.
Juriste, diplomate, médecin, administrateur civil, officier des forces de sécurité, gestionnaire, financier, ont bien voulu se joindre à mon initiative de création de l’ONG dite « ADESSA-MALI ».
Ces préoccupations sont fédérées autour des questions de droits humains, d’emploi, de développement, de sécurité, d’environnement, de santé et d’hygiène publique, et aussi de genre.
Dans la gouvernance locale, la tâche des autorités n’est pas facile, face à l’incivisme, l’ignorance de droit ou de devoir, l’abus de droit ou de pouvoir.
Dans le secteur des droits humains, les communautés de ces zones sont collectivement ou individuellement confrontées au quotidien, à d’énormes problèmes, concernant la promotion et la défense des droits humains.
Parfois, des manifestations spontanées, ont été suivies de douloureuses pertes en vies humaines, de blessés graves, d’emprisonnements, laissant subsister une crise de confiance généralisée.
Le secteur sécurité englobant l’insécurité des personnes et des biens, l’insécurité environnementale et sanitaire, connait de plus en plus, l’émergence d’une criminalité organisée, violente avec meurtres et pillages.
On assiste à la décimation des animaux, la pollution de l’eau, par l’utilisation massive de produits dangereux dans l’orpaillage et dans l’industrie extractive, la désertification due à la coupe de bois de calage utilisés dans les mines traditionnelles, et la coupe pour l’exportation.
Dans le secteur de l’emploi et du développement, l’essor des communautés des zones minières a longtemps reposé sur l’orpaillage, alors que les réserves d’or de surface étaient très importantes.
Avec l’avènement des industries minières, les surfaces de culture et d’orpaillages se sont rétrécies de façon drastique, au profit des titres miniers de recherche et d’exploitation, laissant subsister des couloirs d’orpaillage, jugés insuffisants et très peu productifs.
Les communautés sevrées de leurs moyens de survie, se retrouvent au chômage et ne peuvent pas trouver d’emplois, faute de qualification, car venus directement des champs et des sites d’orpaillage concédés aux sociétés minières. Ils ne sont pas qualifiés parce qu’ils n’ont pas été formés, faute d’écoles de formation professionnelle en mine.
Les écoles de formation devraient être créées en même temps que les industries minières, de sorte que l’emploi trouve en face et sur place, la main d’œuvre qualifiée.
Les problèmes liés à l’application des conventions d’établissement signées entre compagnies minières et communautés, notamment les questions de recrutement, sont des facteurs déclencheurs de conflits spontanés, sporadiques ou répétitifs.
Le niveau de développement des collectivités territoriales, n’est souvent pas en rapport avec le volume des ressources fiscales des sociétés minières, dont elles bénéficient.
Lorsqu’il y’a l’alerte d’une confrontation violente, on doit tout faire pour l’éviter, au lieu de tout faire pour la circonscrire, par une répression à caractère militaire, lorsqu’elle éclate.
Dans le domaine de la paix sociale, les malentendus intracommunautaires opposent orpailleurs à orpailleurs, orpailleurs à agriculteurs et éleveurs. Ces malentendus aussi extracommunautaires, opposent communautés et sociétés extractives, employés et employeurs.
La finalité, c’est un profit recherché par les industries minières et un partage de prospérité, attendu par les communautés, dans une paix sociale.
Comment initier et exécuter des projets de développement au profit des communautés en conflit avec elles-mêmes, en conflit avec l’autorité, en conflit avec les investisseurs du secteur ?
L’absence d’intermédiaire, donneur d’alerte, ne facilite pas un réel dialogue, pour rétablir la paix sociale dans cette morosité. Mais pour agir, il faut mesurer, avoir des données statistiques.
C’est ce rôle, que l’ONG dite « ADESSA-MALI » entend jouer, avec un regard sur l’après mine
Me Sylvain Makan KEITA
Ancien Président de l'Ordre des Huissiers
de Justice du Mali
A propos:
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Education:
Diplômé avec un MASTER II en Droit.
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Adresse:
BPE 2440 Bamako,Mali
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Contact:
Phone: +223 76 41 66 10/ 66 12 80 80
Email: promoteur@adessamali.org
sycabinet_1@yahoo.fr